L' amicale a pour principaux objectifs l'échange, la solidarité et la convivialité. Les activités s'articulent autour d'une permanence téléphonique (échange et solidarité), une vitrine internet, les "Dîners d'Aglaé" (conviviaux et débats), et les autres activités à l'initiative des amis d'aglaé dont nous pouvons faire la publicité sur ce site et sur le téléphone-répondeur.

L'amicale aglaé adhère aux objectifs de l'association des fonctionnaires gays et lesbiennes: L.E.F.H., créée fin 2000. Plus d'infos, ici.

Aglaé n’est pas un syndicat. Aglaé est un regroupement de profs et formateurs, et personnels relevant du monde de l’éducation. En tant qu’amicale, aucune cotisation n’est exigée, seulement des participations aux frais – si nécessaire.

C'est depuis 1996 une amicale qui rassemble des profs gays et lesbiennes (mais aussi des formateurs et personnels d'éducation), ce fut en 1997 une association déclarée en Préfecture de Police de Paris pour participer au Salon de l'Europride de Juin 1997, des activités militantes de revendications auprès de Ségolène Royal, ministre en 1997-2000 déléguée à l'Enseignement scolaire, et avec les principales associations gays et lesbiennes (Contact, LGP, Ligne Azur, Centre gay et lesbien Paris, Apgl, Homogène Nantes, Crsh Lille, Centre Gay Marseille...); l'élaboration du Manifeste d'Aglaé en 1999, un recentrage vers les activités pédagogiques de recherche et production avec le lancement du site internet sur les questions relatives à l'éducation & homosexualité HomoEdu ( www.homoedu.com ) en l'an 2000 et la transformation de l'asso en amicale à dominante conviviale en fin 2000-début 2001... Et en Juin 01, la création de ce nouveau site internet d' "info-vitrine"...

Aglaé fut citée par plusieurs journaux gays et lesbiens (Lesbia Magazine, Illico, Idol, Ex-Aequo, Tetu) et les journaux des syndicats de la FSU (l'US du Snes, Fenêtres sur cours du Snuipp) auprès desquels furent entreprises des opérations de sensibilisation.

Les principes, c'est quoi?

Aglaé est fondée sur des valeurs de respect et solidarité, des valeurs humanitaires et républicaines définies comme suit depuis 1997:

• Le droit à l'égalité de traitement et d'égards de chacun, quelle que soit son orientation sexuelle, est une des

valeurs fondamentales du projet de l'amicale AGLAE.
• Le respect de l'homosexualité en tant qu'orientation amoureuse ou mode de vie digne est une action directrice d'AGLAE. Le droit a la différence doit être plus affirmé et rappelé aux personnes qui travaillent dans l'enseignement,

quelque niveau de la hiérarchie que ce soit.
• Nous sommes très attaché à la valeur de justice face aux différences ainsi qu'au respect de la vie privée, de l'intégrité physique, morale et psychologique de chacun. Chacun a le droit d'être accepté dans ses choix de vie et son orientation sexuelle parce que cela fait partie du droit à la dignité, à la reconnaissance de l'identité de chacun et à l'affirmation du droit a la différence. La santé mentale, physique et psychologique des personnes a besoin du respect le plus complet. Si les choix de vie fondamentaux d' une personne, enseignant comme élève, sont méprisés, moqués, niés, interdits ou menacés par un sexisme ou des discriminations, nous estimons que cette personne ne peut pas se développer ou travailler avec le maximum de chance, d'égalité et d'égards. AGLAE se propose alors de dénoncer et de combattre toutes les tentatives de discriminations et de rejet de l'homosexualité.
• Nous ne pouvons pas porter toutes les difficultés d'être homosexuel,le aujourd'hui, mais proposer de développer des réflexions, une présence active et des pressions pour que le monde de l'enseignement tienne compte du respect de l'orientation sexuelle de chacun et que des décisions soient prises dans le sens de la reconnaissance des différences. Nous ne voulons pas nous substituer aux associations déjà existantes qui interviennent au sujet des injustices envers les homosexuels, mais pouvons se solidariser avec ces associations de différentes façons et notamment quand les enjeux concernent l'homosexualité et l'enseignement.
• Nous pensons que l'homosexualité de chacun est un droit fondamental de la personne. Toutefois cette orientation n'est ni la meilleure, ni la seule. Cela serait contraire aux principes directeurs d'AGLAE en ce qui concerne le respect, la vérité, le droit à la différence. Nous défendons l'idée que dans l'enseignement il y a une place légitime pour des modèles positifs et respectueux dans lesquels chacun, y compris les homosexuel,le,s peut puiser pour se constituer une identité avec respect de soi et des autres et avec un droit à la différence.
• Nous ne faisons pas de promotion de l'homosexualité dans les écoles ou auprès des jeunes, ni ne cherchons à

manipuler ou découvrir dans les élèves les homosexuels virtuels. Nous condamnons toute démarche pour détecter des jeunes homosexuels que ce soit dans un but répressif ou dans un but d'exploitation ou manipulation malhonnête. Nous visons aussi à toucher et à aider les enseignant,e,s hétérosexuel,le,s pour qui il n'est pas facile de parler avec respect de l'homosexualité dans leurs classes. En même temps que le droit à la différence et le respect de la diversité des choix de vie et d'orientation sexuelle. Nous demandons le droit à la vie privée et à l'intégrité physique et morale des enseignants.La défense du respect de l'homosexualité et la demande au monde enseignant de la prise en compte de cette réalité ou différence pour sortir d'un modèle de sexualité unique, exclusif et incomplet, cette démarche n'a aucun rapport avec la pédophilie. Nous condamnons la pédophilie, qu'elle soit à caractère hétérosexuel ou homosexuel. Les relations pédophiles d'un adulte avec un enfant qui, de fait n'a pas la maturité, le choix ou la possibilité de s'exprimer ou de refuser, sont tout à l'opposé de nos valeurs et objectifs qui défendent les choix libres de chacun et des relations égales et respectueuses entre les individus, quelle que soit leur orientation sexuelle. La pédophilie est tout a fait contraire aux droits les plus fondamentaux des enfants et n'intervient pas dans ce que nous appelons de tous nos voeux: le libre choix de l'orientation sexuelle de chacun. L'actualité remplie d'horreurs à caractère sexuel infligées à des enfants et son cortège de psychoses et de confusions en tous genres dans le grand public ne doit en aucune façon nous arrêter dans une démarche claire et précise de demande de respect pour l'orientation sexuelle de toute personne adulte, spécifiquement les enseignants en ce qui nous concerne, et pour des modèles pluriels concernant le respect de l'orientation sexuelle de chacun qui seraient proposés à la réflexion des jeunes. La violence sexuelle, les abus sexuels que sont les agressions pédophiles sont incompatibles avec la fonction d'éducateur. Nous condamnons de tels
agissements où l'enseignant abuse de sa position et de son pouvoir pour violer les enfants et la loi.
• Nos valeurs défendues se retrouvent souvent dans le combat syndical, même si tous les syndicats n'abordent pas explicitement le droit à la différence dans l'orientation sexuelle. Les syndicats sont nos alliés naturels parce qu'ils luttent aussi pour le respect des différences dans la vie privée de chacun et le respect des codes régissant le travail et contre toute forme de discrimination. Nous avons donc tout intérêt à informer et collaborer avec les syndicats...
• Nous entendons aussi lutter contre le manque de visibilité sociale des lesbiennes, doublement exclue de part le sexisme et l'homophobie. Nous souhaitons être un réel endroit de mixité homosexuelle rapprochant deux sexualités par essence différentes, mais unies dans un même combat contre l'exclusion, les discriminations, et en particulier le rejet contre l'homosexualité. Nous faisons nôtre la lutte contre le sexisme très étroitement liée à celle contre l'homophobie.Le sexisme se fonde sur l'idée discriminante que les genres sont très différents et hiérarchisés. Chaque sexe se voyant attribuer des qualités et des défauts que véhiculent largement les médias, la publicité, certains livres, les phrases toutes faites et des préjugés bien enracinés. Les discriminations sexistes qui font de la femme un être humain inférieur concourent à l'exclusion des homosexuels masculins que l'on considère se comporter en femme, donc en individu inférieur. L'homophobie est donc l'intériorisation du sexisme dans son rapport à l'autre. La discrimination homophobe prête des qualités (ou défauts) attribués à l'autre genre considéré comme inférieur. Le sexisme organise la domination des femmes et avec l'homophobie scelle la cohésion entre dominants, fonde la domination masculine. Une pensée anti-sexiste (ou égalitaire entre les genres) conteste la hiérarchisation des différences entre garçons et filles, et questionne la construction sociale de chaque genre.
• Charte élaborée en Juin 1997 à Paris.

C'est un email amicaleaglae@aol.com et ce site internet http://amicaleaglae.free.fr; c'est aussi des regroupements à Paris, mais aussi dans les régions de l'hexagone sur la base du volontariat des profs gays et lesbiennes locaux, pouvant bénéficier de la notoriété et des outils internet.