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Débats et thématiques
 
 

DEBAT A L’EUROSALON DE L’HOMOSOCIALITE;
                                                le 27 Juin 1997, Paris, Pelouse de Reuilly :
                              “ Homosexualité, un des derniers sujets tabous dans l’enseignement ?”

DEBAT A PARIS 75010, "le milieu scolaire est-il homophobe?"
 

DEBAT A PARIS 75010, "Une vie de prof homo, état des lieux"
 

DEBAT, "Homosexualités, homophobie et
                                                                             milieux de travail"

DEBAT, "Formation des enseignants et homophobie"

DEBAT, "Quelle Education à la sexualité et
                                               à la citoyenneté respectueuse de l'homosexualité ?"
 
 
A la suite de ce débat, donnez-nous votre opinion sur les questions suivantes, écrivez nous à notre adresse postale, votre avis peut nous intéresser pour élaborer des choix militants pour l’association; n’hésitez pas!

(la liste n’est pas exhaustive, vous pouvez aussi la compléter)

1-Une loi contre les insultes homophobes et sexistes ? Sachant que les enfants sont très sensibles dès le plus jeune âge à la Loi et notion de Justice;  qu’il est peut-être plus efficace d’appuyer une éducation contre l’’homophobie sur un socle qui fait loi (cf extension des lois Gayssot  contre les diffamations et injures aux discriminations sur la sexualité...)

2-Comment faire évoluer les stéréotypes culturels transmis par les familles, relayés par les médias,etc? Quelles méthodes pédagogiques? Quels discours pour faire reculer les ignorances, quels arguments pour décrisper les enseignants et TOUS les parents?

3-Faut-il faire son “coming-out”dans l’établissement scolaire au nom de la visibilité? Et comment? Ne risque t-on pas l’isolement dans l’équipe éducative pour s’être accordé avec sa conscience individuelle? Que faut-il choisir entre l’invisibilité et les sarcasmes dans le dos ou le “coming out” éventuellement isolant? Annoncer son homosexualité aux collègues n’est-ce point outre le mérite de s’assumer, la possibilité aussi de ne  plus dépenser autant d’énergie à se “cacher”; et ainsi gagner  en disponibilité professionnelle et à long terme en crédibilité dans l’équipe enseignante? Métier relationnel par excellence, n’enseigne t-on jamais qu’avec que ce que l’on est, c’est-à-dire homosexuel(le) et plein d’autres choses???

4- Faut-il demander auprès des autorités de tutelle qu’un homosexuel siège au Conseil National
des Programmes,  afin que la question de l’homosexualité soit de façon pérenne, efficace, et correcte intégrée aux  programmes? Ne risque t-on pas cependant dès lors une dérive vers un système de particularisme à l’américaine, où chaque minorité, chaque particularisme peut revendiquer un siège?
Le mouvement Aglaé ne doit-il pas mieux se contenter d’être une force de proposition et de vigilance?

5-Pour ce qui est de la formation  initiale et continue en IUFM/Mafpen :  Ne faudrait-il pas développer, outre des stages concernant l’éducation civique et les droits des homosexuels/ l’éducation sexuelle et affective plaçant à niveau égal l’hétéro,homo,bi-sexualité/ les aspects homosexuels dans la littérature et les arts (cf. français, Langue vivante,...), des formations spécifiques afin que TOUS les enseignants abordent plus sereinement ces questions liées à l’homosexualité (psychodrame, dynamique de groupe,...)

6-Quels autres supports pourrions-nous trouver pour aborder de manière positive l’homosexualité, afin que ce ne soit pas exclusivement en ayant recours à des oeuvres qui dramatisent les vécus des gays et des  lesbiennes... faut-il en créer? Les pouvoirs publics doivent-ils impulser une politique de développement d’oeuvre littéraires ou cinématographiques présentant des modèles d’homosexualité heureuse?

7-L’éducation à la vie (pour reprendre les termes de Act-Up Paris) qui pourrait être une éducation au corps, à la santé, à la vie en groupe, au civisme, au plaisir physique et moral, aux sexualités..., devrait-elle faire l’objet d’un enseignement spécifique (les cours de Sciences de la Vie et de la Terre, ex cours de Biologie, ne pouvant répondre à cela faute de temps, mais aussi parce que cela ne répond pas à la matrice disciplinaire des Sciences de la Vie et de la Terre)? Faudrait-il développer un programme, des progressions, voire un Capes spécifique? Ou bien est-ce une hérésie?
8-Comment aider les collègues à sortir du dilemme suivant: “ un devoir de parler des choses, d’avoir des idées très larges sur les responsabilités sociales, et en même temps se censurer au regard des traditions, des préjugés” (cf. Dan Jones)? Comment les amener à oser aborder le sujet en classe, à  accueillir favorablement l’inscription de l’homosexualité dans les programmes et manuels scolaires? Ne s’agit-il  point, tout simplement, que d’un droit humain (cf. Dan Jones)?

9-Ne faut-il pas ouvrir notre lutte, notre mouvement à tous les enseignants quelles que soient leurs sexualités? Ce combat n’incombant pas qu’aux homosexuels... (cf. les propos de GillesManceron)
10-Certes il faut évoquer régulièrement le sida, mais n’est-il pas préférable de ne plus utiliser comme un prétexte cette maladie pour aborder le thème de l’homosexualité ?
11-L’enseignement privé confessionnel laisse t-il moins de latitude pour évoquer l’homosexualité que l’école laïque qui offrirait davantage de liberté pour agir?
12-Question du CUS; doit-il se limiter ou non à une seule revendication homosexuelle? (cf. Laure Caille).

Etc...

Pour envoyer vos idées de débats: amicaleaglae@aol.com A SUIVRE...